
La candidate astronaute, Nathalie Sleno, pendant un des tests d’aptitudes.
(Source : Agence spatiale canadienne)
Il ne reste que quelques semaines avant la fin du processus de sélection de l’Agence spatiale canadienne, qui permettra de déterminer l’identité des deux nouveaux astronautes canadiens; une résidente de Yellowknife figure parmi les candidats toujours en lice.
L’Agence spatiale canadienne a reçu un total de 3772 candidatures lors de cette quatrième campagne de recrutement d’explorateurs de l’espace (les campagnes précédentes ont eu lieu en 1983, 1992 et 2009).
Au terme d’un processus de sélection qui aura duré presque un an, l’identité des nouvelles recrues sera dévoilée à l’été. La résidente de Yellowknife, Nathalie Sleno, fait partie des 17 candidats qui pourraient devenir astronautes.
La candidate ténoise est conseillère médicale pour le Nord et soigne le personnel militaire de la Force opérationnelle interarmées (Nord) et des Rangers canadiens. Elle est également responsable de questions et de préoccupations aéromédicales pour l’armée de l’air.
Processus de sélection
Au tout début du processus en septembre 2016, quatre candidats des Territoires du Nord-Ouest ont passé l’examen d’entrée à la fonction publique. En novembre 2016, seule la candidature de Mme Sleno demeurait dans la course à la suite de l’étude approfondie des dossiers aux TNO.
Le processus de sélection a également comporté des tests pour évaluer la pensée critique, le raisonnement analytique, la créativité, la forme physique, la résilience et la capacité de travailler en équipe dans des conditions extrêmes.
Le ministre de l’Innovation, des Sciences et du Développement économique, Navdeep Bains, affirme que les dix-sept finalistes sont issus de milieux très variés. Médecins, ingénieurs, pilotes et chercheurs sont dans la course.
Servir la race humaine
Dans son profil à l’Agence spatiale canadienne, Mme Sleno explique que ce serait un rêve pour elle de se trouver « à la plus grande frontière connue, de repousser les limites de la connaissance et de faire partie intégrante de cette aventure ».
À son avis, « l’exploration spatiale sert l’humanité tout entière, sans égard pour les frontières ou les divisions. Ce qui est acquis grâce à l’exploration spatiale est acquis pour l’ensemble de la race humaine ». Elle rêve d’avoir le privilège d’y participer.
Les deux astronautes sélectionnés commenceront, en août 2017, une formation préparatoire aux missions spatiales, d’environ deux ans, au Centre spatial Johnson de la NASA, à Houston au Texas. Depuis 1983, seulement douze Canadiens ont été recrutés pour devenir astronautes.