Les Hay Days de retour
Le festival musical et artistique Hay Days de Hay River est de retour cette année, après avoir pris une pause l’an dernier. « Compte tenu des circonstances actuelles sans précédent et de la durée de la pandémie, les organisateurs pensent qu’il est plus important que jamais de présenter les Hay Days dans notre collectivité », écrit le Club Rotary Hay River Sunrise dans un communiqué émis le 22 mars. L’organisme qui produit cette 10e édition du festival indique être en contact avec l’administration de la santé publique pour assurer de pouvoir présenter l’évènement en respect des consignes sanitaires. « Bien que les activités pourraient avoir l’air différentes et être présentées autrement de ce qu’on a connu dans le passé, le Club Rotary anticipe avec enthousiasme d’offrir une autre célébration estivale inclusive, enrichissante et plaisante », poursuit le communiqué. Le festival doit avoir lieu du 29 juin au 3 juillet. La programmation commencera à se préciser en avril. L’an dernier, le festival avait été mis en pause pour des motifs sans lien avec la pandémie.
Service d’incendie sur la route Ingraham ?
Il ne semble pas y avoir de solution simple au problème de la couverture contre les incendies des riverains de la route Ingraham et de la route territoriale 3. À compter du 1er avril, la municipalité de Yellowknife cessera d’assumer le service pour ces résidents de la périphérie de la capitale. Dans un rapport qui vient d’être publié, le ministère des Affaires municipales et communautaires évalue certaines pistes de solution, dont l’établissement d’un service d’incendies autonome pour la route Ingraham ou encore de confier la responsabilité au service d’incendies de Dettah. Dans ces deux cas, le ministère estime que ces solutions ne sont pas envisageables à court terme. L’avenue que semble préconiser le ministère serait plutôt que Yellowknife continue d’assurer le service et fasse payer aux riverains des frais annuels estimés à 4000 $ par résidence. Le ministère tient une série de quatre forums communautaires pour discuter de cet enjeu au centre Chief Drygeese de Dettah, les 28, 29 et 30 mars. Il est également possible d’y participer par vidéoconférence.
Cyberintimidation dans le Delta
Une enquête du Groupe de lutte contre l’exploitation d’enfants dans Internet de la GRC est en cour, suite à une série de plaintes pour des cas allégués de cyberintimidation dans la région de Beaufort-Delta. « La GRC d’Inuvik a appris en février qu’une plateforme de média social servait à pratiquer la cyberintimidation, indique la GRC dans un communiqué. Pour protéger les jeunes, les policiers de la GRC d’Inuvik ont visité l’école de la communauté pour y présenter des exposés sur l’intimidation, la cyberintimidation et la sécurité en ligne. » La GRC rappelle que la cyberintimidation n’est pas en soi-même une infraction criminelle, mais que, selon les cas, elle peut comprendre des actes criminels graves tels que le harcèlement, la profération de menaces, la diffamation ou encore l’incitation au suicide. Surtout la GRC conseille aux parents de parler de sécurité en ligne avec leurs enfants. « Les vies en ligne et hors ligne des enfants ne sont plus séparées, ce qui crée des situations complexes que plusieurs devront affronter et qui sont difficiles à naviguer », indique le caporal Sandi Nischk de la GRC, cité dans le communiqué. La GRC suggère quelques sources pour les parents qui veulent aborder ces questions, dont le programme Parents Cyberavertis.