La Saskatchewanaise Ellen Froese se produira pour la première fois en juillet à Yellowknife. Elle annonce pour l’occasion la sortie de son cinquième album.
Influencée par la musique folk et le bluegrass, la musicienne expérimente la musique depuis son plus jeune âge. « À 15 ans, je suis en quelque sorte tombée amoureuse des chansons de Neil Young, explique l’artiste. C’est à ce moment que j’ai commencé à écrire. Par la suite, je suis allée à un festival de bluegrass et je suis cette fois-ci tombée amoureuse du vieux folk. » Adolescente, elle fonde son premier groupe avec quelques amis puis se lance en solo. « Depuis, ma musique est variée », ajoute-t-elle.
Ellen Froese joue du folk rock agrémenté d’« influences country classiques ».
Après une enfance passée sur une ferme laitière en Saskatchewan, c’est en compagnie de son père, lors de trajets en camion, qu’elle écoute les classiques du genre. Ses inspirations sont multiples et apparaissent par cycle, selon ce qu’elle vit sur le moment. « Mes inspirations arrivent par vagues. En ce moment, je n’écris pas beaucoup, mais elles arrivent de n’importe où. Lorsque je suis en tournée, que je joue dans des festivals ou que je vis de belles choses, l’inspiration arrive. La pandémie a été exactement le contraire pour moi, à la place je me suis beaucoup exercée », détaille-t-elle.
Évolution musicale
Après quatre albums, Ellen Froese annonce la sortie de son cinquième opus prévu pour la mi-automne. « Ce nouvel album est un peu plus lent, précise l’artiste. C’est du folk rock, mais moins rapide que mes autres compositions. Les thèmes sont un peu plus introspectifs et mélancoliques. »
Les mélodies de ce nouvel album trouvent leurs influences dans les sonorités des années 1960-1970. « On peut entendre une boite à rythmes sur quelques pistes, de la mandoline et beaucoup d’harmonies. C’est rock et populaire ! », se passionne la chanteuse.
L’auteure-interprète revient sur son évolution à travers les années au fil de ses lancements. « Le tout premier opus, j’aimerais parfois le retirer d’Internet, souligne-t-elle en riant. J’avais 17 ans quand je l’ai fait, parfois en partageant sur Internet tu te dis “je ne sais plus si je l’aime”. »
Son second album est quant à lui très authentique avec des sons bruts. « Celui-ci est éponyme, c’est juste moi, ma guitare et mon harmonica, tout a été enregistré sur bande dans une cabane dans laquelle je vivais. Donc c’est très très folk, très brut. » Les suivants sont selon elle davantage rock et festifs.
Pour son nouvel opus, Ellen Froese a eu le souhait de suivre ses envies musicales sans se conformer strictement aux attentes de son auditoire. « Je pense que je deviens plus à l’aise d’être qui je suis, plus sérieuse aussi. Je sais que les gens me disent souvent qu’ils apprécient mes chansons rapides, les chansons joyeuses. J’apprécie toujours ces chansons, mais je me permets d’explorer d’autres thématiques sans m’obliger à faire une chanson dansante ou de ressembler à quelque chose des années 1970. Je suis plus moi-même, en accord avec mes envies. »
Ellen Froese sera de passage au festival Folk On The Rocks à Yellowknife.